retrecir le texte  agrandir le texte

L’Etat bloque le projet de téléphérique ! la ville lance une pétition

L’État revient sur son engagement de démanteler un camp qui est installé sur une station de téléphérique Câble 1. Ainsi, il interrompt brutalement le démarrage des travaux.

Un campement illégal s’est installé le 28 juin 2021 et le tribunal en a ordonné l’expulsion à compter du 25 mars 2022. Il appartient à l’État de faire respecter la loi et de libérer sans attendre ce terrain indispensable au projet de téléphérique tant attendu par les populations riveraines.

De leur côté, tous les partenaires du projet s’investissent depuis des semaines pour cette expulsion essentielle à la poursuite des travaux :

- Ile de France Mobilité, porteur du projet du Câble 1, a engagé les centaines de milliers d’euros nécessaires aux opérations de remise en état du site encombré de détritus suite à 9 mois d’occupation illégale.

- L’Agence des Espaces Verts, propriétaire du terrain, a réservé les entreprises et le matériel pour sécuriser le site après le départ des squatteurs.

A la demande de l’État, la Ville de Limeil-Brévannes a accepté de prendre à sa charge le transport en car et l’hébergement en hôtel des personnes les plus fragiles. Ses forces de police municipales, quant à elles, sont mobilisées depuis 9 mois.

Lors d’une réunion le 29 mars, la préfecture, réticente à procéder à l’expulsion avant le 1er tour de l’élection présidentielle, s’engage cependant sur la date du 13 avril. Le 12 avril, à 17h, soit moins de 24h avant l’expulsion, elle annule sa décision au motif de « manque d’effectifs de police ».

Le Maire de Limeil-Brévannes et la majorité municipale déplorent cette marche arrière et s’interrogent sur les réelles motivations de cette décision qui survient au lendemain du 1er tour de l’élection présidentielle. Comment l’État peut-il prévoir une expulsion pour le 13 avril après avoir vérifié la disponibilité des forces de police et annoncer le 12 avril un « manque d’effectifs de police », conduisant à l’annulation de l’expulsion ?

La ville condamne cette décision aux conséquences gravissimes :
- Les nombreux riverains doivent continuer de subir les nuisances engendrées par les occupants illégaux qui, eux, restent sur place.
- L’annulation de cette expulsion interrompt les travaux du Câble 1 pour une durée indéterminée.
- Les habitants, la Ville de Limeil-Brévannes, les collectivités territoriales qui financent le Câble 1, La Région Ile de France et le Département du Val-de-Marne, sont ouvertement méprisés par l’État.

Mobilisons-nous, et exigeons tous ensemble, le démantèlement du camp sans attendre !

Signez la pétition lancée par la ville ici : https://cutt.ly/pFR5maH